Le cyberharcèlement au travail

30.09.2019
Une étude réalisée par la KU Leuven et le service externe de prévention et de protection au travail IDEWE a révélé que près d'un travailleur sur 10 (9%) se sentait victime de harcèlement en ligne au moins deux fois par semaine. Des études réalisées à l'étranger présentent des résultats similaires, avec des chiffres qui varient de 3 à 13 %.

Ainsi, le partage de photos intimes de quelqu'un ou les commérages dans des groupes Whatsapp ont également cours entre travailleurs sur le lieu de travail. L'étude révèle que:

  • 7,9 % des travailleurs font l'objet de ragots au moins une fois par mois par le biais de moyens de communication numériques;
  • 6,2 % des travailleurs sont victimes d'injures, de menaces ou d'intimidations via ces canaux.

Il est même parfois question d'intrusion. Dans ce cas, des informations et des photos personnelles sont publiées en ligne ou partagées via des messages (5,5 %), quelqu'un usurpe l'identité d'une personne en ligne (5,3 %) ou se livre au piratage (5 %).

Si le problème du harcèlement au travail est aujourd'hui davantage pris en considération, ce n'est pas encore le cas du cyberharcèlement. Cependant, nous envoyons beaucoup plus de courriels et de sms et les dirigeants s'attendent à ce que les travailleurs soient en ligne même le soir et le week-end.

Toutefois, les conséquences sont plus lourdes que dans le cas d'un harcèlement "ordinaire". Si quelqu'un prend une photo visant à se moquer d'une personne, cette photo risque bien souvent de refaire surface des années après. Aujourd'hui, les harceleurs n'agissent plus en face de leurs victimes. Leur harcèlement les suit à la maison et en dehors des heures de bureau.

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(Source: Prebes)